Perles de toujours et de partout.

 

Il est étonnant de constater que l’on trouve des perles plus ou moins semblables dans toutes les parties du monde et que leurs techniques de production se sont développées de la même façon dans des cultures n’ayant aucun contact. Les premières perles étaient des éléments naturels : os, dents, pierres, graines…, naturellement percées, puis certaines pièces ont été façonnées à partir de dent d’animaux, de coquillages, avec de l’argile…, avant de passer à des techniques plus fines  au fur et à mesure de l’évolution des outils.

Le développement des grandes civilisations a entraîné celui du commerce et des échanges de matériaux naturels, d’abord en Asie puis en Europe : corail de méditerranée, lapis-lazuli d’Europe, centrale, bronze, ambre, et la diffusion de nouvelles techniques, comme le travail du verre, qui atteindront parfois leur apogée dans les régions ou elles ont été introduites.

L’époque des Grandes Découvertes à très largement aidé à la diffusion  des perles qui servaient de monnaie d’échange en Amérique puis en Afrique contre de l’or, de l’ivoire, des esclaves, et permettaient d’étudier et de développer le travail de tous les matériaux utilisés.

L’étude des sépultures, aussi bien en Asie et en Afrique qu’en Amérique, a permis de découvrir certaines routes commerciales, le mode de production, l’utilisation des perles pour le troc utilisation que l’on retrouve toujours en Afrique, en Inde ou en Amérique du Sud, prouvant ainsi que les perles sont éternelles et universelles.

Nous vous proposons donc, dans les prochains numéros, un tour du monde, non exhaustif, des perles en tous genres.