Perles de venise.

 

Dès le milieu du XIV siècle, Venise devint la capitale mondiale de la verrerie. Sa situation géographique exceptionnelle lui donnait une grande ouverture non seulement sur la Méditerranée mais aussi sur tout l’Orient. Venise perfectionna les techniques venues d’Égypte et de Phénicie, et fit sa spécialité, entre autres, de trois variétés de perles indissociables de Venise et de Murano, petite île proche ou s’installèrent les ateliers pour protéger la ville des risques d’incendie et de l’espionnage : les perles à chevrons, les « millefiori » et les aventurines.

 

Les perles à chevrons.

 

Leur dessin en V permet de les distinguer facilement. Les baguettes de verre dans lesquelles elles sont coupées sont composées de plusieurs couches colorées : la pâte étirée est coulée dans un moule en forme d’étoile puis recouverte d’une autre couleur, remise dans le moule.

 

Les « millefiori ».

 

Synonyme de Venise, c’est sans doute le motif le plus célèbre. Des baguettes de verre, pleines, sont amalgamées par un liant, coupées en rondelles qui sont ensuite elles aussi amalgamées autour d’un fil métallique pour avoir un trou central.

 

Les aventurines.

 

Elles ont été découvertes par hasard dans un atelier Murano au XVII siècle. Le verre qui contient de minuscules cristaux de cuivre est étiré en fines baguettes qui sont appliquées sur les perles.

Bien que Venise ait possédé son style propre, il n’est pas évidant d’identifier l’origine des perles de nombreux modèles ayant été copiés dans des fabriques créées en Europe par des artisans vénitiens.